Zanzibar, un nom parfumé et exotique.
Stone Town, la perle lustrée de l’île aux épices.
Un passé riche, commerçant, opulent même. Des portes grandioses pour écraser le passant, dans les étroites ruelles, dans le détail de la puissance et de l’importance de son propriétaire : des lions, des aigles capturant des serpents, des versets du Coran et même des pics contre les éventuels coups de bélier d’éléphants peu précautionneux. Comme quoi, même à Zanzibar, on a aimé l’exotisme… car aucun éléphant n’a vécu ici!
Puis une période de torpeur qui a recouvert la ville d’une couche de somnolence voire de poussière sur des débris de toits écroulés à force de déliquescence. Cela rend Stone Town nostalgique et somnolente face à la baie de Shangani.
Des allures de medina, tout à plat. Des rues tortueuses qui permettent de se perdre en même temps que d’échapper aux flots de touristes et de rabatteurs. Stone Town a pour le moment échappé à la maladie de la ville musée : on y vit, on y rit, on y pleure. Des familles entassées cohabitent avec des boutiques bien achalandées, des parties de foot résonnent entre deux appels du muezzin, les tintements des cloches de l’une des deux cathédrales semblent chercher une place dans cette île musulmane et d’influence nettement arabe et indienne.
Des concours de plongeons sont organisés le soir sur la place principale du marché, quand la marée haute a la bonne idée de se caler sur le soleil descendant afin de transformer la place comme promontoire. La ville vomit son tourbillon de jeunes garçons, organisés par classe d’âge pour impressionner les copains et les familles de touristes qui passent par là. Un parc pour (très) jeunes enfants regroupent zanzibarites et touristes du monde entier. Pour sûr, Zanzibar n’a pas perdu son ambition cosmopolite. Qui sait maîtriser les langues découvre ici un monde rempli d’opportunités.
La richesse de Zanzibar fût les épices, dont beaucoup ont été importées mais la culture a bien pris sur l’île (détail dans un prochain article) et l’ivoire. Elle fût également portée par le commerce des esclaves, par les commerçants arabes, européens, africains… Des cellules d’attente en-dessous de l’ancien marché ont été conservées, un mémorial érigé sur ce passé sombre de la traite négrière. Car au-delà de la cruauté de la traite, Zanzibar s’est faite remarquée par son conservatisme en perpétuant ce commerce plus de dix ans après l’abolition anglaise… Aujourd’hui, les zanzibarites semblent avoir oubliés ce passé sulfureux, nous n’avons pas constaté de référence à la traite dans les danses traditionnelles, les coutumes, religions pratiquées ou les modes vestimentaires. Amandine compte les différences avec son tendre Brésil, où cet héritage est au contraire très marqué !
Zanzibar est aussi pour nous l’île où nous retrouvons Damien, ami d’école venu en avance sur ses dates de boulot (oui, certains vont à Zanzibar pour y travailler!). Nous en profitons pour lui commander une liste de courses copieuse : Amandine retrouve une gourde filtrante, heureusement rose ! Nous renouvelons la bibliothèque de voyage et faisons le plein d’accroches de sacoche pour équilibrer le poids sur nos bicyclettes. Youpi !
Le temps de s’essayer aux plongeons depuis la place du marché, de découvrir un superbe hôtel (Damien travaille dans le tourisme : avoir de bons plans avec de beaux hôtels, c’est son métier!) puis nous partons plein nord direction Nungwi !
Et puis encore quelques photos…
Zanzibar … Le nom est décidément trop fort pour ne pas sortir une carte et vous faire part (enfin !) de tout le plaisir qu’il y a à partager un peu de ce périple avec vous. L’approche, le ton, les images, on devient vite accro 🙂
Bonne suite de visite sur cette ile aussi chargée d*histoire, en attendant de découvrir les paysages du Mozambique !
super le stade multi fonctions!
faudra revoir les notes des plongeons!
s’asseoir sur un banc a zanzibar
une femme rose
un homme qui rit
et trois petits chatons
c’estbon!!
C’est tellement de souvenirs j’ai l’impression d’y retourner avec vous!!!! Merci…
Bonne continuation, je suis un peu à la bourre dans mes commentaires!!!…
Des gros gros bisous de nous 4