Nous quittons IRINGA et les hauts plateaux tanzaniens. Cap plein EST, que nous avions quitté depuis DODOMA.
Cap plein est = soleil dans les yeux le matin = lunettes de soleil. C’est indispensable pour nos petits yeux fragiles, mais à contrecœur. Je trouve que nous sommes moins « accessibles » avec ces lunettes qui masquent notre regard aux autres. Enfin, les enfants nous repèrent facilement quand même et nous encouragent par leurs cris et leurs bonjours enjoués !
Nous plongeons rapidement dans des gorges que nous allons suivre sur prêt de 80 km environ. Une descente aux enfers, sur des plaques de béton mal juxtaposées. Nos vélos font des sauts à chaque transition de plaque. Dans l’autre sens, les moteurs de camions hurlent et chauffent à nous rôtir à leur approche. Nous perdons 1000 mètres en 8 km… Efficace.
Au pied, nous rencontrons deux hollandais à vélo ! Jeunes étudiants tout juste sortis d’école, ils sont partis également de Nairobi, mais 15 jours après nous. Ils sont descendus plein sud (via ARUSHA et MOSHI). Ils rejoignent CAP TOWN, (Afrique du Sud) en prenant soin d’éviter le MOZAMBIQUE. J’espère qu’ils auront torts !!
Néanmoins, on les encourage fort pour la terrible montée qui les attend, une petite photo et chacun remonte sur son vélo ! Enfin, pas longtemps pour Amandine qui a, pour la première fois du voyage, baissé la garde immunitaire contre un aliment douteux…Mais en deux/trois jours, elle sera remise sur pied/pédale, rien de grave !
Dans ces gorges, les forêts prennent toutes leur ampleur. La TANZANIE développe une véritable politique de protection des espaces forestiers qui appartiennent à l’Etat. Des gardes sont engagés à éviter l’ensemble des prédations, notamment humaine : bois de combustible et charbon (nous estimons à 95% des cuisines du pays fonctionnant au feu de bois), bois de construction. Immanquablement, nous croisons des singes, tantôt très haut au-dessus de nous, tantôt nous traversant devant.
Nous trouvons également l’opportunité de défaire la tente pour le première fois en TANZANIE, au Crocodile camp. Pas évident, ils ne se situent que dans les zones touristiques et sont systématiquement plus chers que les petits hôtels que nous trouvons, eux, absolument partout !
Celui-là en revanche est à un prix raisonnable. Pour cause, nous ne payons que 50% du prix car l’employée se trompe dans le prix. Le manager vient nous l’apprendre au petit-déjeuner le lendemain matin à côté de notre tente. Amandine lui répond alors, dans son ravissant sourire, que cela aurait changé notre décision de rester la veille et qu’il était hors de question de réparer une erreur de leur part ! Convaincante, le « manager » lui accorde la réduction et lui offre en plus l’autocollant du camping !
Qu’on payé les autrichiens arrivés au même camping avec leur camion/4×4 rehaussé avec porte moto intégré? A priori, comme nous.
Nous en profitons pour ressortir notre filtre à eau, vu la couleur du Ruaha après la pluie tropicale de la veille !
La chaleur revient encore plus vive, plus lourde. Nous en sommes assommés à MOROGORO, ville nichée aux pieds des monts Uluhuru, qui projettent leur ombre d’une virilité brutale. Journée de pause passée dans un hôtel avec climatisation et ventilateur. Une seule escapade pour déjeuner, et nous revenons les yeux hagards et le t-shirt collant.
Mais dans cette chaleur nous est suggérée au départ quelques indices d’un littoral approchant. Ces signaux sont de plus en de plus insistants en cours de route puis, laissent peu la place au doute possible. L’approche est lente, à coup de pédales sous un soleil très insistant pour un début de saison des pluies. Le temps long permet de sculpter un désir profond, celui de sentir la brise marine rafraîchir nos joues rouges et collantes, sous l’action conjuguée de la crème solaire et de la sueur. Nous mettons parfois le double de temps pensé initialement pour y parvenir, mais qu’importe, nous avons la certitude de recevoir cette brise en pleine face. Et cela suffit à nous faire avancer.
Ce 18 mars (bon anniversaire Moumine!), au détour d’une rue de BAGAMOYO, la couleur bleuté tirant au vert de l’océan indien nous est donné pour horizon ! Superbe. Nous allons tout droit avec nos vélos : descente douce vers la plage, nous stoppons à la dernière ombre véritable et nous offrons une heure de contemplation. Les pêcheurs et leurs embarcations de fortune, le sable blanc et fin, les palmiers, les anciennes constructions allemandes. De cette ville monte un parfum de nostalgie dans les airs. Peut-être cela s’excite-t-il le week-end, avec l’arrivée des travailleurs de DAR-ES-SALAAM venus se détendre. Mais en ce vendredi, la douce quiétude correspond parfaitement à notre souhait de se laisser porter par la brise, avec les voiles de bateaux, et partir pour des voyages au goût d’épice, de sable blanc et de coco.
On chauffe avec vous,ah cette brise de mer!
Encore un petit effort jean et niveau couleur tu va être raccord!
Bon c est super votre voyaxge:6h dimanche je vais bosser
avec vos photos en consolation
biz
Bon courage pour la suite de votre escapade africaine.
Bisous plein de fraîcheur!
Comme c’est beau – je ne me lasse pas de voir vos photos avec leurs couleurs incroyables – je crois que je vais en tirer quelques unes pour me les mettre sous le nez,- j’aime aussi vous voir écrasés de chaleur mais l’air si heureux!! et vos copains de passage, petits et grands, humains ou animaux – et l’arrivée à la plage avec la promesse de bains de mer? – ET AUSSI PETIT SINGE… !!!
J’espère que tu vas mieux Amandinette … Continuez à nous envoyer de la chaleur et tant de beauté !
Tout va bien! Gros bisous à BETC 🙂
Chaleur,paysages,efforts,rencontres…
Quelle belle aventure vous nous faîtes vivre !
Le meilleur pour la suite!
Bonne route !!
Je vous embrasse
Poupi
Au top ce petit article! Contente que vous ayez enfin rejoint la mer ça vous fera du bien!
Et je confirme, sacrément bronzé dis donc!
Merci pour ce magnifique periple qui nous envoie un peu de chaleur!! et on voit aussi que meme au fin fond de l’Afrique ils ont les memes verres bobos que nos cafés du 10e 🙂
Bises à tous les 2!
et la beauté des acacias en fleurs!!!!!
ah j’oubliais amandine on t’attend en France au ministere des finances DIRECTION DU BUDGET urgent!!!
Vous voir dans cette Afrique…. si loin de nous,….
le singe dans l’arbre, les girafes qui courent,
les sourires des enfants,
les mots qui font l’émotion….
Waouhh Enorme !
Vous faites quoi des vélos si vous voulez vous baigner ?
pour l’instant, on attend de les avoir posés à l’hôtel pour se baigner 😉
Merci pour ces paysages, ces visages …….
Seul la chaleur, la brise, les odeurs nous manquent.
Bravo pour vos tee shirts toujours BLANC,…