Jours 1 et 2
Aéroport Jomo Kenyatta –> Nairobi, Laikipia Road
Découverte de Nairobi
Bonjour à tous. Voici un petit résumé des deux premiers jours au Kenya.
Nous sommes donc arrivés le lundi 25 janvier (bon anniversaire Mumu) de manière bien matinale à 6h40 (équivalent à 4h30 heure française).
Suite au contrôle de passeport, où nous devons remplir un formulaire comprenant les mêmes informations que pour le visa (mais la règle est la règle), les bagages nous attendent déjà : les vélos dans les cartons étant posés à côté du tapis. Ils sont un peu déformés : quelles surprises réservées lors du déballage ?
La douane nous demande s’il s’agit de vélos neufs, si nous les conservons…. Nous apprendrons plus tard qu’il y a un véritable business de taxe des importations de produits neufs (qu’ils soient pour consommation personnelle ou pour revente).
Le montage des vélos se passe dans l’enceinte de l’aéroport, dans un coin un peu à l’écart…. Résultat des courses:une accroche de sacoche de guidon trop usée et une accroche de sacoche latérale fendue. La seconde est réparée par un double soigneusement pris dans les bagages. Quant à celle du guidon, on verra plus tard.
Le vrai départ est là, nous quittons l’aéroport en vélo après avoir décliné toutes les offres de taxi et sans prendre le temps de faire la photo (sûrement trop impatients et grisés par l’événement).
Le temps est ensoleillé, chaud mais avec du vent, l’air est très respirable… pour le moment. Nairobi jouit d’une situation idéale : climat tropical mais à 1 700 mètres d’altitude ! Pas de chaleur écrasante, pas de nuée de moustiques.
Nous devons rejoindre le centre ville : notre alternative se résume à prendre l’autoroute ou une route parallèle. Nous préférons la seconde, buttons sur une première voie fermée, empruntons l’autoroute et ne sommes pas les seuls (autres cyclistes, vendeurs ambulants, piétons traversants, etc…). Aux deuxième embranchement, nous réussissons malgré tout à rejoindre la seconde route. Là, vraie rencontre avec l’Afrique : marché immense, avec des quartiers spécialisés (le tout en plein air) : las canapés, les brouettes, les fruits et légumes, les « hardwares », etc… Les vaches n’ont pas l’air de pâtir de la poussière qui colle, étouffe, pique les yeux ! Nos organismes sensibles sont mis à rude épreuve.
Et les grattes ciels flottent dans l’air chaud au loin. C’est notre direction.
Nous arrivons finalement avec les bouchons, mal endémique de tant de métropoles dont Nairobi. Le parc Uhuru, sauvé du béton par l’action militante de Wangari Muta Maathai, nous sert de halte salvatrice. Nous déjeunons, buvons, retrouvons l’air d’altitude perdu sur la route.
Enfin, quelques derniers coups de pédales nous conduisent à Laikipia raod chez Gwenaëlle et Damien Braud, et leur 3 enfants, Théophile, Maylis et Côme. Français expatriés au Kenya depuis septembre, ils nous offrent gîte et couvert (photo en une), toute leur bienveillance, ainsi qu’une formidable introduction à l’Afrique. Damien travaille à Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement, dont elle constitue l’activité de financement du secteur privé. Gwenaëlle profite de son congé parental pour marquer à la culotte ses enfants débordant d’énergie et si gentils ainsi que s’investir dans des initiatives locales de développement.
Cela nous vaut une visite de Nairobi hors des sentiers battus notamment au Kangemi Resource Center. Kangemi est un des bidon-villes de Nairobi, celui qui a eu l’honneur de recevoir le Pape François il y a quelques semaines.
Ce centre regorge d’initiatives : système de filtration d’eau «(« maji safi »- eau propre littéralement, dont l’activité est suivi par Gwenaëlle), confection et vente d’artisanat (kikoi, du textile typique kenyan), centre de formation pédagogique de professeurs des « non-state schools », écoles informelles mais où est scolarisée une large partie des petits kenyans, bibliothèque, salle vidéo (la plus prisée), salle d’ordinateur (pour apprendre l’usage de word, excel et powerpoint!). Il y a même une garderie, des jardins partagés, etc… Quelques fondations financent, des ONG participent au fonctionnement et aux levés de fonds mais une grande partie de l’organisation et des ressources financières sont apportés par les utilisateurs. Preuve que les initiatives doivent être portées et supportées en partie par les habitants eux-même pour durer et contribuer au mieux-vivre ensemble.
Nous poursuivons au musée national, que nous atteignons en vélo afin d’éviter les bouchons… De belles pièces d’hominidé de quelques millions d’années (ça met en perspective), des animaux sauvages en veux-tu en voilà et une rétrospective sur l’histoire du Kenya : avant la colonisation, sous la colonisation, et depuis l’indépendance acquise en 1963 après une belle lutte contre les Anglais. Avec 62 ethnies, le besoin d’assurer un sentiment national a été un enjeu des premiers mandats.
Bref, cette introduction est idéale pour nous permettre d’appréhender la suite.
Très beau début !
Même si les vélos ont un peu souffert, l’essentiel est d’avoir récupéré tous vos bagages à l’arrivée . Saluez bien vos hôtes de notre part .
Bisous à vous deux
C’est super de vous trouver en passant manger le midi chez soi au milieu d’une journée pluvieuse, voire ennuyeuse (du moins pour l’instant)!
On aime nos vélos, mais aussi nos cyclistes qui nous concoctent de beaux articles et bravo Céline pour ce blog esthétique et fonctionnel!
A +
Beau commentaire et merci pour la visite de Nairobi .bon ben je vais faire une petite marche ds le valdo………….
biz
top !
Top, top. Introduction passionnante pour découvrir Nairobi et plonger dans un autre monde.
Quelle aventure au milieu de ces premières couleurs locales !
Ne quittez pas la casquette.
Ménagez votre santé….
Canon ce petit récit détaillé très bien écrit, on se croirait avec vous 🙂 profitez de la suite, gros gros bisous à tous les 2!
Toujours au top…..tant dans les commentaires que dans les formulations!
on apprécie; bon courage dans ce nouveau périple;
Bises encourageantes.
On voyage par procuration – merci à vous de partager avec nous toutes ces découvertes et aventures, on se régale déjà… et ce n’est que le début ! Bises à vous deux !
C’est moi ou t’es déjà bronzée Platet? 🙂 Contente que vous soyez bien arrivés, j’ai hâte de voir les posts avec des photos d’éléphants vivants!
Super ! Merci pour les detaisl techniaue sur les velos 😉
Bon voyage!!!
Toujours au top….tant dans la formulation que dans les informations!
Merci pour ces articles que nous lisons toujours avec plaisir.
Bon périple à tous deux.
Bises encourageantes
Danielle
Ah des news, trop bien! nous étions impatients de vous savoir bien arrivés et les vélos entiers!!!;)
Bon début de voyage….
j’ai réussi a caser votre blog sur ma barre personnelle a droite de ma banque;je sens que je vais virer a droite étant donné que la gauche est toujours décevante
le blog est agréable ;léger;couleurs douces mais j’aurais bien vu sous l’acacia un
couple stylisé!
je serai donc une lectrice fidèle
trouvez la meilleure route ;découvertes ;rencontres de la sueur bien sur mais pas plus
et les contre parties espérées!
Salut les cyclistes !
Merci pour ce premier épisode passionnant à Nairobi… On sent bien le regard des voyageurs ‘hors sentiers battus ‘ ;-)J’espère que vous aurez de l’eau potable en chemin ! et d’autres hôtes qui prendront bien soin de vous.
Bises toulousaines
Anne & Muriel
coucou
c’est chouette de vous voir (de loin) repartis dans ce périple!! connaissant un peu la zone j’essaie de m’imaginer à vélo dans certaines contrées!! Mais tel que je connais jean, vous avez du bien préparer !! Merci pour vos belles images, elles ravissent nos yeux qui ne voient que de la grisaille hivernale même pas froide!! En attente des images suivantes, pédalez bien et prenez soin de vous bise à vous françoise de PEZ
Jambo les jeunes ! Belle arrivée : Nairobi est une bonne antichambre avant de vous plonger dans la chaleur subéquatoriale. Merci de nous faire voyager avec vous…Bises mouillées