Hells Gate National Park > Naivasha > Nakuru

Nous rejoignons l’entrée du parc et nous laissons embobiner par un guide « officiel », qui nous prendra beaucoup trop cher mais qui aura au moins le mérite de nous donner quelques noms d’animaux. Nous laissons nos sacoches à la porte d’entrée du parc, sous la surveillance de la « garde » et sa mitraillette.

Allégés de quelques kilos, nous nous « envolons » dans les premières gorges du parc les « Hells Gate Gorge ». C’est magnifique, on se croirait dans le roi lion ! On croise, différents types de gazelle, les gazelles Thompson (plus petites) et les Grandes Gazelles (plus grandes comme leur nom l’indique), mais aussi des élans, des phacochères, des zèbres…

P1070516

P1070542

Nous arrivons au niveau des « Lower Gorges » où on peut descendre, à pied, dans la « chambre du diable ». C’est assez impressionnant, et avec un peu plus d’eau, ça pourrait faire un bon spot de canyoning. L’ombre nous fait du bien…

P1070556

Dans les gorges, on trouve des sources d’eau très chaude. Il parait qu’on peut y faire cuire un œuf (mais bon ça c’est notre guide qui nous l’a raconté donc je me méfie…). A la sortie des gorges nous pique-niquons à l’ombre, pas très loin de « vervet monkeys », des petits morfales qui n’hésite pas à vous sauter dessus pour vous piquer le sandwich que vous tenez dans la main. On mange, armés de bâtons. (mais ils sont quand même très mignons, voir photo).

Nous retournons vers l’entrée du parc seuls (notre guide nous a lâché pour aller faire sa sieste ou arnaquer d’autres Munzungus). La chaleur est écrasante. Nous avons alors la surprise de croiser 2 girafes Massai (nous arrivons à peu près à les reconnaître depuis notre visite au girafe center de Nairobi) et, juste avant de sortir du parc, un troupeau de buffles !

 

P1070575

P1070587

Nous récupérons nos sacoches et repartons direction la ville de Nakuru, encore une dizaine de km à parcourir. On croise des « Olive Baboon » (= babouins olive), certains sont énormes !

P1070590

 

On croise aussi un certain Peter, un cycliste blanc qui nous ressemble fortement avec son KWAY North Face et ses sacoches Ortlieb ; il nous aborde d’un « OHHHH more crazy people !!!! » (ohhhh, encore des gens fous!). Il nous raconte qu’il est parti début octobre du Cap et qu’il souhaite traverser l’Afrique pour rejoindre le Caire… en traversant notamment l’Éthiopie et le Soudan. C’est lui qui est crazy !

 

Le lendemain, nous prenons la direction d’une autre ville, Nakuru. Aussi la porte d’entrée d’un parc national plein d’animaux… mais nous faisons le choix de ne pas le visiter, car nous souhaitons garder notre budget pour un un autre parc, plus « grandiose », soit au Kenya soit en Tanzanie. C’est une étape de route donc, sans grande difficulté si ce n’est la présence d’encore quelques camions sur cette grande voie rapide, même un dimanche ! On rencontre encore des animaux : des buffles sont dans les prairies qui bordent la route, encore des phacochères (il y en a décidément partout!) et des troupeaux de zèbres qui n’hésitent pas à traverser la route.

Un papi fait quelques kilomètres à vélo à côté de nous… c’est un gros hipster, il est en pignon fixe (blague à part, tous les vélos que nous avons croisés jusque là n’ont qu’une vitesse, et nos 3 plateaux X 9 vitesses interpellent ceux qui examinent nos bécanes de près). Il nous pose des questions, nous montre les animaux, et au bout d’un certain temps, il s’exclame, fier, « you see, I’m a rider too, I can compete with you ! » (vous voyez, moi aussi je suis un vrai cycliste, je peux rivaliser avec vous ! ». C’est vrai qu’il s’est bien défendu, nous ne laissons tourner dans un chemin de terre vers son village et continuer notre route.

Nous ne l’avons pas encore précisé, mais il faut savoir que même au bord des grandes routes, il y a toujours des piétons, des cyclistes, des gens qui attendent un matatu (minibus)… tous n’ont pas l’argent de se payer un Matatu ou un taxi moto donc beaucoup marchent, de longues distances au bord des routes.

Ce dimanche, on voit que les uniformes d’écoliers on été troqués par de beaux habits « du dimanche » justement. Certaines robes en tissu traditionnels ou d’autres en satin brillant comme une princesse Disney. Les chants gospels émanent des églises, on en entend dans chaque ville/village traversé. Ça change d’ambiance.

Après une petite étape donc, nous arrivons à Nakuru. Demain, nous continuerons vers le lac Bogoria, une réserve nationale.

Amandine Written by:

De la garrigue et de l'accent qui chante au petit studio bellevillois, Des pas de samba aux affiches 4 par 3, Amandine sera la respo communication, la pharmacienne avisée. Lui revient également le choix des biscuits!

3 Comments

  1. 7 February 2016

    Merci pour ce “post” rassurant : les photos sont géniales (ah, quel beau ciel bleu!), la compagnie des hommes et des animaux tranquille, les paysages magnifiques!

    J’ai un faible pour la girafe, bien sur et montrez encore des singes, on en redemande.

    Bises

  2. Taeetiii
    8 February 2016

    J’ai du mal à imaginer de vous savoir en vélo prés de ses animaux sauvages en pleine liberté
    C’est géant !
    Merci pour les photos

    • Taeetiii
      8 February 2016

      oupps j’en perds les “s” “”ces animaux “

Leave a Reply